mercredi 23 décembre 2009

Pour le surchargé de noir blanc gris, l'onde de choc. La première photo du premier contact. Le beau désordre de sa beauté. Et le crédit. Pour l'Homme.

Entrée du Canal de Lachine
Julien Roumagnac


Cette photo, dégotée sur le Net, en partie à cause de Jack...et d'un certain lapsus sur le Canal Lachine. ;-) Et puis LA découverte de Julien Roumagnac, jeune photographe français de 35 ans qui habite Montréal depuis 2002. Tout simplement envoûtant. Qu'elles soient traitées ou non, ses photos sont d'une beauté comparable à celles des plus illustres photographes. Allez parcourir son site pour voir de quoi il en retourne, vous verrez de quoi je veux parler. Avec son aimable permission, il se peut que vous en trouviez ici, au Seuil des Froidures, en train de squatter, ou là-bas, aux Envapements, en train de flotter...



mardi 22 décembre 2009

Le jour le plus court que déjà il allonge ses cils gelés. Mais ses yeux ont chaud. C'est comme si le printemps venait juste d'arriver. Il neige.

LE SOLSTICE D'HANAKO
309


(pour Dédé via Hanako, (des 7 branches de la rivière Ota))

Voix de cristal qui ne parle à la vie
que par les yeux et la lumière d'autrui;
Mains de dédales qui ne voient en cet alibi
que le noir sursis de la plus longue des nuits

mai 2000


samedi 19 décembre 2009

Dans le coeur des colibris bat la vie. Dans le vent venu de l'Est, la tempête. Les courriers interrompus. Mais les cadeaux dispersés sous les arbres.

TEMPÊTE
307


Le souffle du poète. Ses mains qui pistonnent la flamme du verbe. Le bleu jaillissant de l'or. Le noir qui en ressort. Le bleu lunaire de Miles.......

Miles Davis, NYC, 1958

 

Au lieu de côtoyer des maquereaux et des putes, j'étais maintenant entouré d'artistes --- poètes, peintres, acteurs, designers, metteurs en scène, danseurs. Tout à coup, j'ai beaucoup entendu parler de gens comme Allen Ginsberg, LeRoi Jones (devenu Amiri Braka), William Burroughs, (qui écrivait Naked Lunch, un roman sur un junkie), et Jack Kerouac.

Je n'ai toujours eu qu'un désir: souffler dans mon instrument, faire de l'art, créer de la musique, communiquer par elle ce que je ressens.

Quand on crée un truc bien à soi, le ciel lui-même n'est plus qu'une limite.



Miles Davis
MILES




mercredi 16 décembre 2009

Abi tue, elle ment. Elle boude la mort continuellement. Mais là, Dédé fait boucherie & Ass-Ham broie du porc. Dans le nid d'Hypocrite, l'amour a tort.

Le chat qui était là avant moé s'est suicidé dans l'temps des fêtes, un pessimiste avec une grosse tête qui avait d'la suite dans les idées...



BUSHIDO (revu)


Coincé mon cœur entre la lame et la peur, entre les larmes et le bonheur. Parti ramper à contre-courant. Parti vomir contre le Temps dans les eaux polluées du St-Laurent, dans le fond de ton torrent. Tes mots venus du Lac St-Jean sur un air vicié du Moyen-Orient, flottant au vent du mois de mai, sous le sacrement de mécréant de printemps. Il a été dit ou écrit que tu étais écœuré de tes semblables qui sont un peu comme un Joyeux Noël, on se donne la main, on s'embrasse, qui s'étrennent comme des bébelles usagées, qui ont presque tous été vaccinés...Ah! ce que l'on s'aime...pis qui ne ne parlent plus après...pendant 52 petites semaines. » Et cet ara qui rit...dans le creux de ton ventre...dans le coin de ton paradis...The mist is coming...

15 mai 2000
16 décembre 2009


jeudi 10 décembre 2009

Au rat de mon coeur, un champ de blé rouge. Toute la beauté du monde infestée du lustre de ses poils. L'amour pur dans le blanc contour de son oeil.


Beauté pour sa mère, Tit-Boule pour son père.
Le voici, c'est lui, l'homme de ma vie, celui que J.
a trouvé un soir, dans un parc d'école, abandonné.


dimanche 6 décembre 2009

Elles étaient les 14, il était l'un. Mais qui était l'autre ? Celui qui se cachait sous la membrane sombre du destin qui éteint le dernier souffle ?

QUINZE
304


En mémoire de ce jour triste et sanglant, pour ne jamais oublier qu'ils étaient quinze à y avoir perdu la vie. Nous ne connaîtrons probablement jamais le véritable motif qui a fait surgir ce drame qui n'en finit plus de revivre. Que ce soit ici ou ailleurs, nous savons tous qu'il y aura un autre jour semblable à celui-là et que nous ne comprendrons pas encore pourquoi il est arrivé.

vendredi 4 décembre 2009

100 ans, c'est long, assis dans son salon à voir et revoir le même But. « C'est à boire à boire mesdames, c'est à boire qu'il nous faut. »...

Serge Lemoyne
1941-1998
DRYDEN
Acrylique sur toile
224 cm X 346 cm
Achat, fonds de l'Association des bénévoles du Musée des beaux-arts de Montréal
Copyright, succession Serge Lemoyne/SODRAC (2009)

mercredi 2 décembre 2009

Entre hier & aujourd'hui, le Combat. Sa préparation. Dans le blanc de nos yeux, le président danse autrement. BRAIN TRUST over les futurs dead bodie$.







«Nous sommes en Afghanistan pour empêcher un cancer de s'étendre à nouveau dans l'ensemble du pays, a-t-il dit. Mais ce même cancer a également pris racine dans la région frontalière du Pakistan. C'est pourquoi nous avons besoin d'une stratégie qui fonctionnera des deux côtés de la frontière.»


La façade de la naïveté
(ou la nouvelle Apocalypse)


La crise de l'eau, la mort des espèces
un enfant américain sur deux souffrant de la faim
17000 species are threatened extinction
more than one in five mammals

L'argent des banquiers
la fraude des usuriers
la faute aux roturiers

99% of our nation is now sentenced to a slow death

et nous, petites, si petites grenouilles,
entrain de sous-fucker le Chien...

Comment avoir permis à des enfants de naître,
ceux-là même que vous aurez peine à repaître ?

Il n'y a plus d'issue pour les petits pères,
pas plus que pour les grandes mers;
1% seulement sera sauvé des eaux...

mais j'entends au loin le chant d'un partisan:

http://www.youtube.com/watch?v=QRhg-Ioik8c



« NOUS NE SOMMES GUÈRE QUE DE LA CHAIR,
NOUS NE SERONS, GUERRE, QUE DES CANONS...
FAITS POUR VOUS, FERS, FAITS POUR NOUS, TERRE ! »

Il n'y a pas de vie qui soit réellement belle et facile,
il n'y a que les beaux imbéciles qui se la coulent douce,
que ce soit ici, dans le bas du Canada ou dans les îles,
ou dans le recoin sombre et oublié d'un nouvel asile...


mais de là à ne plus se rappeler la couleur jaune des étoiles...

C'était au commencement de la faim mon frère,
et dans le compartiment froid de ton frigo plein
il y avait encore de la bière, du beurre et du pain,
et quelques millions de bouteille à la mer...


dimanche 29 novembre 2009

Le croisement des auteurs. Leurs phrases repêchées. L'ensemble des mots qui les rassemblent. Leurs carnets éparpillés. Leurs têtes pleines de hasards.

LES YEUX BLEUETS
303

--- J'y vole ! dit-il, espérant sans doute obtenir un sourire de l'étudiante. Elle resta insensible à son jeu de mots, alors il tourna prestement les talons, rattrapant de justesse son équilibre, et il alla chercher les enveloppes. Nous ne faisions pas la papeterie, mais il gardait un lot d'articles dans les tiroirs de son bureau pour dépanner les clients. Pendant qu'il était occupé à chercher, je notai que la fille se plaçait de manière à nous empêcher de voir sa copine restée à l'entrée. En m'étirant le cou, je pus néanmoins surprendre la copine au moment où elle s'emparait d'un des livres empilés, à côté de la porte avant de sortir à toute vitesse. C'était L'Homme rapaillé de Gaston Miron.

Après le départ de l'autre étudiante, je racontai à Jack ce que j'avais vu.

--- Encore un Miron qui s'en va, lui dis-je.
--- Tant mieux ! fit-il. Les livres sont faits pour se promener.
...


LES YEUX BLEUS DE MISTASSINI (p.30-31)
Jacques Poulin


vendredi 27 novembre 2009

Tout l'or du monde, celui qui se cache en dessous de la montagne des poètes, au nord du monde. L'or qui brille dans le noir de leurs mots invisibles.

TOUT L'OR DU MONDE
302

http://www.youtube.com/watch?v=wRUZiSCjt4s&feature=related


(Sans permission,
à cause de la danse)

Regard éclair filtre blues

Quand la pluie bafouille aux vitres
qu'il fait nuit noire comme en ce moment
la poésie qui nous habite
aussi bien dire la danse
qui se déclenche,
trace dans la brouille
des rigoles de diamants
qui s'infiltrent
du dehors au dedans

C'est comme une joie
qui pleure en silence.

Jacques Desmarais

26/11/09




lundi 23 novembre 2009

1973- Visages cachés sous la gêne acide. Le temps des grands adverbes dissimulés sur les pages jaunies d'un roman-pinceau. Tableau d'une Apocalypse.



Durant les vingt-trois jours que dura la traversée de Casablanca à Buenos Aires, le comte de Grandsailles oublia presque complètement non seulement les épisodes des intrigues et des conspirations dramatiques qu'il venait de vivre, mais jusqu'au fait que la guerre existât. Incapable de distinguer clairement ce qui l'attendait derrière le total brouillard de ses futures activités politiques, et avec cet absolutisme capricieux qui caractérisait la moindre de ses absorptions et de ses abstentions, le comte décida de chasser de sa mémoire tout ce qui pourrait lui causer le plus petit déplaisir, tout en laissant sournoisement une petite brèche ouverte aux représentations du plaisir.

(p.283)

Salvador Dali
« La forza del destino »
in Visages Cachés
Editions Stock, 1973

Dali parrrrrrrrrrlant de son livrrrrrre





vendredi 20 novembre 2009

Au risque de décevoir, je prends la plume. Je décrie les cent paroles du sang qui glow des yeux peints. La lumière, meurtre du soir, sombre. Éclaire.

LA CRITIQUEUSE DU SOLEIL
300


http://www.youtube.com/watch?v=GTicV9bJUd4


Le langage exploréen de Claude Gauvreau, un langage en mutation. Le Théâtre Péril de Christian Lapointe, une impression de décalage, une poésie du comportement. Des heures et des heures de passion, la combustion des spontanés, le feu des bouches, le carburant des effacés, l'empreinte des eaux, traces...REGARDS sur les parkings vides, saignée de spleens---the things we left behind---changements de vitesse---chaînes de lettres (mortes)---caps de roues envolés---Terroriste des Masqués---sucre d'orge des courts week-end mérités. L'essence des repos. Les croix en lui, le fiel en moi. Entré mort, sorti vivant. Revenu-parti-évanoui-comateux. Un claquement de porte. Un air de vieux. Un terrain visqueux de vagues salées dans les yeux du rivage enseveli. Du camping sauvage dans les cieux sans bleus. Un long pèlerinage de mots-sons. L'âme du GÔvrÔ dans le corps des cristaux.

elquidam



lundi 16 novembre 2009

Comment ne pas s'approprier un mec tel que Jack ? Il vit ici & là. Ailleurs qu'avec lui, toi, vous ou moi. De la terre à l'ongle, la pluie des ondes.



«...mais c'est pas toujours à propos de toi-même »


ON THE ROAD AGAIN



Well, I wake up in the morning
There's frogs inside my socks
Your mama, she's a-hidin'
Inside the icebox
Your daddy walks in wearin'
A Napoleon Bonaparte mask
Then you ask why I don't live here
Honey, do you have to ask ?


Well, I got to pet your monkey
I get a face full of claws
I ask who's in the fireplace
And you tell me Santa Claus
The milkman comes in
He's wearing a derby hat
And you ask why I don't live here
Honey, how come you have to ask me that ?


Well, I asked for something to eat
I'm hungry as a hog
So I get brown rice, seaweed
And a dirty hot dog
I've got a hole
Where my stomach disappeared
Then you ask why I don't live here
Honey, I gotta think you're really weird.


Your grandpa's cane
It turns into a sword
Your grandma prays to pictures
That are pasted on a board
Everything inside my pockets
Your uncle steals
And you ask me why I don't live here
Honey, I can't believe that you're for real.


Well, there's fist fight in the kitchen
They're enough to make me cry
The mailman comes in
Even he's gotta take a side
Even the butler
He's got something to prove
Then you ask me why I don't live here
Honey, how come you don't move ?


LOWELL BLUES





« Qu'est-ce qui va arriver ?
Personne ne le sait.»







vendredi 13 novembre 2009

mercredi 11 novembre 2009

lundi 9 novembre 2009

La porte du Brandebourg par la Fenêtre, le temps d'un souvenir. Berlin à Paris, restes d'à venir. Berlin plein d'ennAmis. La fine fureur d'un peuple.




APOCALYPSE en 6 épisodes, les lundi soir à TV5.


Pour revoir le Drame avec des images colorisées
la beauté de l'horreur dans les temples & camps
le chant d'une drôle de guerre pour les unifiés
le maquillage des masques, le silence maquisard
y entendre de loin et si près le bruit des bottes.


« Ce qui m'attriste, c'est qu'on fait des héros de ceux qui ne l'ont pas été. »

Lech Walesa, 
Berlin, 9 novembre 2009


De l'encre et du plomb sous les gommes à effacer. L'odeur du papier dans le creux des cendriers. Nos mots brûlés. Du pain émietté.....................

photo AFP

..............et du lait renversé sur la table de l’Inachevé.
De la crème et du café dans les tasses du matin.
Le présent, le passé imbriqué dans l’à venir.
Des clefs pour le Portier, des timbres pour le Postier.
Avec un peu de bonne volonté, quelques mots de vérité.
09-11-09


We weren't born to follow
 




jeudi 5 novembre 2009

Rituel des vents cruels. Pain des limbiques. Chapelle ardente pour Corps sous vide. Oeil/esprit. Danse des détriments...Attentat.

Photo: Guillaume D. Cyr pour Voir

Les limbes, mi-lieu entre le vivant et le macabre. Une re-naissance. Un lancer de feuilles blanches. Des voix venues encenser une rencontre entre le réel et le sur-réel. L'atteinte de la déraison sur le seuil des froidures. L'étreinte des bras en croix sur le verbe fait chair. Le sang et la sueur des maraudeurs d'âmes. La résurrection d'entre les os. L'incubation du Chaos. L'installation de notre dernier repos. Les limbes, avec ou sans sac sur la tête.


La bouche décime le mot, lèche sa braise. Le Poète lit ses phrases. On rit ou on est peureux. Il lit. Il pleut...de la sueur sur son beau visage.


Françoise Arnoul

« Tu dois penser à l’art, la seule chose réellement belle.
Si tu n’aimes pas le piano autant que moi, fais de la danse. »

La mère de Françoise Arnoul à sa fille.

 


samedi 31 octobre 2009

Sur les touches du hasard, la joie. L'encercler en rouge. Développer le mot. Caresser la phrase. Oublier l'idée. Voir la lumière. S'il y a lieu.

LA JOIE KÉROUAC
296



Pour ne plus rien pouvoir se dire après. Même si avant. Le feu de ce délice est inclus dans un noir paysage de réglisse. Molle.

Photo: Xavier Ribas Stones


and...You can be a squirrel...

To A Squirrel At Kyle-Na-No


Come play with me;
Why should you run
Through the shaking tree
As though I'd a gun
To strike you dead?
When all I would do
Is to scratch your head
And let you go.


William Butler Yeats


vendredi 30 octobre 2009

Un Ti-Jean en Italie qui parle anglais. L'interview d'un natural. L'homme saoul/seul qui offre toute sa beauté. Entre deux autres mots: Il postino.

HAPPY ALL LOUP WIN
295

ITALIE, 1966


Directions to Jack Kerouac’s grave

Enter the cemetery through the main gate off of Gorham Street. You will be on 3rd Avenue. Continue down 3rd Avenue and take a left onto Lincoln Avenue. After you pass 7th Avenue pull over to the right side of the road. Jack’s grave will be on the passenger’s side of the car. He only has a flat marker. He is buried in the Eisentraut family lot. Look for that monument and walk towards it. Jack’s marker is about 10 feet before the marker.

lundi 26 octobre 2009

Dans les bras fantômes des poètes, l'âme épuisée des illusions parfaites. De leurs joues aux nôtres, que des jeux de mots, de hasard et de labeur.



The Wild Swans At Coole


The trees are in their autumn beauty,
The woodland paths are dry,
Under the October twilight the water
Mirrors a still sky;
Upon the brimming water among the stones
Are nine-and-fifty Swans.

The nineteenth autumn has come upon me
Since I first made my count;
I saw, before I had well finished,
All suddenly mount
And scatter wheeling in great broken rings
Upon their clamorous wings.

I have looked upon those brilliant creatures,
And now my heart is sore.
All's changed since I, hearing at twilight,
The first time on this shore,
The bell-beat of their wings above my head,
Trod with a lighter tread.

Unwearied still, lover by lover,
They paddle in the cold
Companionable streams or climb the air;
Their hearts have not grown old;
Passion or conquest, wander where they will,
Attend upon them still.
But now they drift on the still water,
Mysterious, beautiful;
Among what rushes will they build,
By what lake's edge or pool
Delight men's eyes when I awake some day
To find they have flown away?


William Butler Yeats

samedi 24 octobre 2009

Someday somewhere we write something to someone, it's a kind of will carved in the wall of times. Jack laid his voice here, we took it for us now.

photo: David Blaikie



L'écrémé


En voulant dédire à toute à l'heure on dynamite une parlure.
En fonçant dans le dos du pas d'allure on entre dans son mur.
Rallonger ou rétrécir, bâtir ou démollir, ramollir ou se durcir.

elquidam



Lowell, Mass. – I came to Edson Cemetery this morning, a brooding day of thunder skies, and trees dripping on the shining grass, and I found the grave of Jack Kerouac, flat beneath the shifting clouds, the place where Dylan sat with Ginsberg all those years ago, in 1975, when Rolling Thunder was rolling through New England, and I was young, and far away, and Ginsberg asked how Dylan knew Kerouac, and Dylan replied, “Someone handed me Mexico City Blues in St. Paul in 1959 and it blew my mind. It was the first poetry that spoke my own language.” And ever since that time I have wanted to come here and look myself upon the stone that says Ti Jean, John L. Kerouac, Mar. 12, 1922 – Oct. 21, 1969, He Honored Life. This morning was that day, with traffic rustling past the Citgo station on Gorham Street, and workmen in orange clothes tearing up the asphalt beyond the iron cemetery fence, and there was a Budweiser can on one corner of the stone and a pair of wet shoes on the other, and the Third Step Prayer in wet blue ink (from Franse) that said, ”Relieve me of the bondage of self … take away my difficulties.” And the workmen moved on while I was there, and I breathed the freshness of the rain beads and said thank-you. “I have been writing my heart out all my life,” Kerouac said. “I am only a jolly storyteller and have nothing to do with politics or schemes, and my only plan is the old Chinese Way of the Tao: Avoid the Authorities.” And so he lived and so he died, and so his heart with all its aching is buried here.


David Blaikie - 8 July 2009.



Scaphandrier du fond de mer. Bourlingueur de routes à refaire. Étoileur de matins crèmes. Épingleur de sueur sur la main soeur. Frère de coeur brisé.


-- « When you're looking for your brother, you're looking for everybody ! »


Saul Bellow, le prix Nobel, à Jack Waterman in Volkswagen blues de Jacques Poulin


Et pour tous les Jack en lui et nous:




lundi 19 octobre 2009

Rien de moins que la saveur du vide dans les chambres oubliées. Et le repli des embryons qui dansent la nuit dans le ventre plein de la mère d'eau.

The Flaming Lips
WATCHING THE PLANETS
from Embryonic


(Pour S.)

L'amour et l'intimité sont les sources de tout ce qui nous rend malades ou bien portants.
Dean Ornish M.D. Extrait de Love and Survival :
The Scientific Basis for the Healing Power of Intimacy

Oh, oh, oh, watching the planets Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, watching the planets align Oh, oh, oh, what is the reason Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, I got no reason to lie Yes, yes, yes, killing the ego Yes, yes, yes, alright Yes, yes, yes, killing the ego tonight No, no, no, I got no secrets No, no, no, no, no No, no, no, I got no secrets to hide Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, oh, oh See, the sun's gonna rise See, the sun's gonna rise And take your fears away Like the soft tit of the motherbrai, ai, ai, ai, ai, ai, ai, ai, ain Oh, oh, oh, finding the answer Oh, oh, oh, oh, oh Finding that there ain't no answer to find Oh, oh, oh, watching the planets Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, watching the planets align Oh, oh, oh, building a fire Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, burning the Bible tonight Oh, oh, oh, watching the eagle Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, watching the eagle fly Oh, oh, oh Oh, oh, oh, oh, oh Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh The sun's gonna rise