vendredi 31 juillet 2009

Les endormitoires de fond de crématoire. L'Ermite dans les bras de l'inconfort. L'alphabet du soumissionnaire. Sa position entre le ciel et la terre.

VITRAUX 
253


Le poète choisit, élit, dans la masse du monde, ce qu'il lui faut préserver, chanter, sauver, et qui s'accorde à son chant.

Edouard Glissant
Extrait de L'Art poétique

Ils se positionnèrent en forme de peloton. Firent quelques prières sans intention. S'endormirent dans le salon. Entendirent une détonation. Ils se levèrent donc juste pour where. Prirent un nouveau vers. Le burent d'un trait. Fumèrent une pipe. Puis se recouchèrent. C'est ainsi que les poètes virent au loin dans le tréfonds d'un poêlon une hutte de bois rond. Ils entrèrent par la Porte de la Fiction. Firent semblant d'éteindre le feu. Puis le rallumèrent. Au cas où un incendiaire les aurait vus passer au-delà d'une rivière. Ils se positionnèrent à nouveau en forme de peloton. Et s'endormirent enfin pour de bon.



elquidam
en ce dernier jour de juillet 2009


Il était moins cinq et il était temps. L'instant de grâce pour les diplomates et généraux. Même sous les caniveaux, les rats avaient peur.

(cleaning up the streets in Watchmen,
written by Alan Moore, art by Dave Gibbons,
published DC)


Vos images sont en cours de transe mission. L'énergie que vous déployez pour survivre me fait mourir. Agglomérer les commentaires. Se suffire.

LES AGGLOMÉRÉS
252




samedi 25 juillet 2009

jeudi 23 juillet 2009

L'implosion des quand il s'agit de s'assagir. Qu'il faut aller chercher Noise. Pour l'étêter. Et emprisonner sa Deirdre dans le Celte de Yeats.






« De nos querelles avec les autres nous faisons de la rhétorique. De nos querelles avec nous mêmes, de la poésie. »

William Butler Yeats

mercredi 22 juillet 2009

Soûle sister paf dans sa cuisine en céramimique. Voix empâtée dans les limbes de son ombilHIC! L'ombre de la fumée à plumes sur son sourire perdu.



DADA
245

Si le travail c'est l'opium du peuple,
alors je ne veux pas finir drogué...

Boris Vian


Sacred trickster, Sonic Youth
( fast track pour un jeune auteur...vivant)

et pour calmer tous les serpents sous ses fleurs...




lundi 13 juillet 2009

La résistance des indépendants. La splendeur de leurs tourments. L'intensité d'une complainte. Un chant pour enfants vivants. Qui meurent de musique.

photo: Leatitia Deconinck



Le plus beau voyage
...Mains qui battent la démesure. Instants magiques et spongieux. Un vent venu des Balkans. Du génie d'un jeune Texan. Du Mexique des Gitans. Des trompettes de la vie. Des musettes de la France. De la Javanaise de Gainsbourg. Le compte à rebours de l'invention d'une musique. Le spasme d'un fin/fou délire. Un plancher craquant de monde. Des jeunes civils outrageusement tranquilles. 1200 coeurs debout. Et tout autant dehors. Beirut était enfin là. Dans nos bras, nos têtes et nos coeurs. Un bouillonnement de frénésie. Des frissons, de ce que l'on pourrait appeler bonheur, dans le carré infesté du virus de la Chaleur. Et le triomphe modeste. Comme entrée, le Bell Orchestre. Une tout aussi belle invention musicale, but made in Québec. De vrais musimagiciens. Et pour la grande finale, l'Orchestre du Goulag, jouée par 26 mains amoureuses de dérapage...contrôlé. Une soirée impeccable dans une salle bombée d'espérance. Merci aux saltimbanques pour ce spectacle impérial.

Plus tôt, sur l'heure d'un midi de petit soleil, un funambule. Il déambula dans le vide d'un Château fort rempli de gens curieux...Il n'est pas tombé.

mardi 7 juillet 2009

Rondeurs de la Splendeur. Assises des coeurs au repos. Captation d'aurores cendrées. L'ami tué par amitié. WAJDI de nuit. Avignon par ici...et là.

LINO



Tous les être humains sont blessés, dit pour sa part le philosophe Jean-François Malherbe. Et c'est pourquoi le pardon et l'amitié embrassent l'humain bien plus loin que les masques de la religion et le baume des bons sentiments. S'il s'agit d'une promesse, l'amitié est aussi pour les Anciens (Aristote, Épicure) la plus haute forme de la spiritualité. L'amitié est dans le mouvement de la vie. Elle n'est pas, je crois, du côté du repu et de l'embaumement.

Train de nuit
6 janvier 2007

La chemise blanche du Fantôme freak. MétaMORTphosis. It's game time. Let's GO Prince Michael ! RIP off your mask. Fly-Spy-Die and let's live !






lundi 6 juillet 2009

Sometimes, somewhere, a story. Another kind. Like a kid who's reading his first novel. Like a black light among the stars, Malabron and his shadow.




L'OMBRE DE MALABRON
Thomas Wharton
2008
TRECARRE



Premier livre d'une trilogie attendue, L'Ombre de Malabron constitue un événement dans le domaine de la littérature fantastique. Will Lightfoot, douze ans, adolescent rebelle, a perdu sa mère depuis peu. Voulant échapper à la tristesse qui pèse lourd sur sa petite famille, il s'empare...

mercredi 1 juillet 2009

Dans le salon beauceron de la maison de la soeur de Jacques, des toiles. Dans son vallon paisible, des vaches tranquilles. Et des lucioles.



Qu'est-ce que tu racontes dans ton œuvre? Ça, ça ne triche pas. Les mots peuvent tricher. La véritable identité d'un artiste, c'est son œuvre. À part les faussaires. Ils ont vingt-cinq vies, vingt-cinq histoires... L'artiste, c'est un seul homme.

Marcelle Ferron
Monographie, Patricia Smart,
éd. Éditions Simon Blais,
coll. Monographie, 2008,
chap. Souvenirs en pointillé…, p. 44