mercredi 27 janvier 2010

mardi 19 janvier 2010

L'Appel d'un vieil ami, les Mots d'un autre. Les Paroles d'une mère, le Sourire d'un père, les Photos d'un jeune frère. Des cadeaux inestimables....


Amour, 1957

... et du temps doux... pour tous les écureuils...

Les jours d'anniversaire, on rit/on pleure,
on parle au présent, on pense au passé...

Place au Théâtre !



Nous étions parmi vous là-bas. L'odeur de vos âmes au-dessus de nos têtes. Une enfant naît une autre meurt. Le jour passe par le coeur de la nuit.




(Québec)

Le corps de la Québécoise Alexandra Duguay a été retrouvé dans la nuit de dimanche à lundi dans les ruines du siège de l'ONU à Port-au-Prince. La jeune femme de 31 travaillait à l'ONU depuis maintenant sept ans. Son conjoint a survécu au tremblement de terre. Elle se trouvait en Haïti depuis juin avec son conjoint, lui aussi employé par les Nations unies.
(Plus de détails à venir)

Cyberpresse


jeudi 14 janvier 2010

On connaît toujours quelqu'un qui meurt là-bas. Quelqu'un qui vit ici. Quelqu'un qui mène un combat. Quelqu'un qui se fait du soucis. Pour l'Autre.

JARDIN D'HIVER
Marie-Dominique Bédard
Technique : Huile sur toile
Dimensions : 150 X 91 cm
Année : 2007
Coût : 1500,00$


Marie-Dominique Bédard, une artiste de Québec, avec qui j'ai eu le bonheur de converser dans son chaleureux atelier lors des Ateliers Ouverts, une femme tout ce qu'il y a de plus charmant, a une fille là-bas, elle s'appelle Alexandra Duguay, elle a...été vue pour la dernière fois dans la cage d'escalier du bâtiment qui s'est effondré mardi sur une centaine de personnes...Il y a aussi Jacques Raymond, mon gentil pharmacien, que je connais depuis plus de 20 quelques années qui, 6 mois par an, séjourne à Haïti, pour y donner du temps aux gens plus mal pris que lui, mais j'ai appris par Julie, une jeune voisine qui travaille dans sa pharmacie, qu'il serait peut-être en République Dominicaine en ce moment. Nous en aurons certainement des nouvelles bientôt...Oui, nous connaissons tous quelqu'un...là-bas...de près ou de loin.
Je voudrais remercier tous ceux qui s'impliquent au nom des désemparés qui ont surtout besoin d'un soutien moral, et en particulier Monsieur Luck Mervil, un des lecteurs du Moulin à Paroles à qui j'avais souhaité Bonne Chance pour la lecture " inquiétante " d'un certain manifeste qui avait tant fait couler d'encre dans les journaux, mais jamais autant qu'il s'en déversera pour le désastre humanitaire qui nous habite en ce moment tous et chacun. Je pense également à Chantal Guy, dite Lady Guy, à Dany Laferrière, pour le rendez-vous des Étonnants Voyageurs, qui n'aura pas lieu finalement, à Nicolas Dickner, qui devait s'y rendre, et à Georges Anglade, qui est probablement décédé. Oui, de près ou de loin, nous connaissons tous quelqu'un qui y est, ou y était...Nous nous souviendrons tous de ce jour, le 12 janvier 2010, autant et sinon plus que celui du 11 septembre 
2001.

« Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c'est le présent tel qu'il a survécu dans la mémoire humaine. »
Marguerite Yourcenar, Les Yeux ouverts


P.S. Mon ami Stephen vient juste de m'apprendre, via un courriel, que sa grande amie Marianne a une soeur là-bas de qui elle n'a encore aucune nouvelle. On connaît tous quelqu'un...

samedi 9 janvier 2010

Mourning. Mes ailes ont perdu leur mode d'emploi. Je deviens ce que je ne suis pas. Lhasa était pourtant là. Chantant tout bas le grisant de sa voix.





I know
Je sais/



Le texte de Philippe Haeck, retranscrit pour usage futur. Le futur s'étant présenté la bette cette semaine, il m'a semblé " approprié " de l'inclure sur cette page de deuil...Avec la voix magnifique de Lhasa...


Neuf heures moins dix le soir


Une petite lumière jaune scintille dans la brume, un coup sourd de sirène, le phare. Autour de grosses roches des siècles antérieurs, l'écriture et la mer. Les vagues montent lisses puis tombent en filets tumultueux. Cette femme a peut-être mon sourire triste, abîmée et heureuse, j'aime ses poèmes---leur monotonie est ma musique. To love, to move perpetually as the body changes. Et le langage comme une ville. Et la poésie comme une note persistante à côté de la variété étourdissante des bruits des loisirs pour les masses. Ma langue blanche à force de ne pas trouver une oreille capable d'écouter le tumulte de nos esprits, les cris de nos fantômes. J'écris entouré de roches. Il est neuf moins dix. Le ciel est bourré de gros nuages: c'est ma réserve de paroles.


Pierre Haeck
extrait de LES GENS DU FLEUVE
Anthologie de poèmes inspirés du fleuve
publiée à l'automne 1993
aux Editions Trois-Pistoles



jeudi 7 janvier 2010

Pas besoin de grand chose pour inspirer. Une simple botte d'oignons verts, quelques notes de vieux soul sixties + un truc. Ça réchauffe l'hi-VERT.



Un truc de Paxye:

When you use your green onions, you usually use just the green and then most people throw away the rest…. instead of throwing away the whites, put them in a bit of water and watch them grow back… Within a few days you will have considerable growth and will be able to use them again… just clip off what you need…

Thank you


samedi 2 janvier 2010

Écrire à l'envers de l'encre rouge. Les CRiTURes sortent de l'ombre du mur à mur des mots mous/sûrs. Être à la fin du deux pour voir venir le trois.

CRITURES 3333
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La découverte d'un nouveau blogue:
comme une bouffée de combustion...
lente. La poésie de Christian Girard,
libraire et déserteur, à ses heures.
Et via le sien, celui-ci:
pour l'étonnement de la beauté.



vendredi 1 janvier 2010

C'est le jour des lents. Le jour dément. À chaque fois, sous chaque toit. C'est le jour sans dent. Le jour mou/lent. Le jour passant. Le jour Un.

FAMILLE
310

ChoPINk Martini...

Life is moving oh so fast 
I think we should take it slow 
rest our heads upon the grass 
and listen to it grow...