lundi 15 juin 2009

...« ni non plus que de les manquer », aurait-il pu ajouter. Vincent des lumières. Van Gogh, notre frère. Vide des frigidaires rempli d'or d'oeuvres.

GO VAN GO
221



Des oiseaux sans jardin. Des fleurs sans parfum. Un monde sans lapins. Un ciel qui t'appartient quand tu le tiens entre tes bras, Pilote du Destin.

À L'AVEUGLETTE
220


Il faudra lire. Enfin, essayer de lire. Les auteurs américains morts par suicide sont parmi les meilleurs. T. Egolf était un seigneur.

Ils vinrent au monde à l'âge de... 33 ans...




(Commentaire)


Kornwolf, roman posthume de Tristan Egolf, est, comme on s’y attendait, décapant et obsédant. La barre était haute pour l’auteur de l’excellent Seigneur des porcheries, son premier roman et, sans pourtant atteindre la même hauteur de voltige, il nous laisse toutefois en héritage un ultime opus au parfum sulfureux: une histoire de loup-garou ressemblant à Richard Nixon où s’entremêlent des Amish, des boxeurs et toute une communauté du « Pennsyltucky », tout ça sur fond de musique trash metal. Encore une fois, Egolf chevauche sa plume comme un cavalier de l’apocalypse, chorégraphiant un rodéo de tous les diables dans les replis fangeux d’une Amérique au bord de la crise de nerfs. Bref, ce qu’il fallait pour regretter ce talentueux écrivain parti trop tôt.


Christian Girard, librairie Pantoute



dimanche 14 juin 2009

Le blanc cru de l'impatiens de la Nouvelle-Guinée. Le géranium KIM en pot de 8", le plus gros, le plus beau. Instants de beauté pure dans nos jardins.





Dans les rêves commence la responsabilité.

William Butler Yeats


BON VOYAGE, JACK.
ET BEAUX VIRAGES.


elquidam