LE SEUIL DES FROIDURES: 2013

DEATH

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Oh fear coming down day by day, but i never thought i'd see you cry again.Now i've watched the dream slip away, but i've never let those tears keep awake, wont keep me awake. Hope shined a light until the end, but you wake up everyday fearing the pain.There's a cross hanging up on the wall and will you take this sign and keep it in your heart, oh in your heart. In each empty space you'll try to find, a certain sense of will you left behind.Your crooked heart is aching day by day, because you never tried to stop before it was too late, now its too late.

THE KVB

samedi 28 décembre 2013

dimanche 15 décembre 2013

Dans la petite froidure de l'hiver à venir, le frimas sur la fenêtre de la chambre bleue. Il faudra bientôt recommencer à dégeler.

samedi 14 décembre 2013

Tous gelés que nous sommes, ensemble. Dans le froid sibérien de la mi-décembre, au ras des plaques de la glace noire. Au chaud dans les maisons mal isolées. Un poète de chez nous écrivit sur cela.

mercredi 20 novembre 2013

Un peu de Passé pour saupoudrer la tête du Président. Un peu de passé pour agrémenter le Présent. Beaucoup de gens. Beaucoup de sang. C'était le 22 novembre 1963. C'était il y a 50 ans.

mardi 22 octobre 2013

Des chips pis d'la liqueur, du Kraft Dinner, du beurre pis des lastics...Tout ça chez le dépanneur. Avec en prime la petite face tragico-comique du dépanneur. Rien de plus gratifiant que d'écouter du Plume durant les jours de Grande Noirceur.

lundi 9 septembre 2013

Que reste-t-il de nos nuits sans fin ? De nos brosses à dents colgatées ? De nos brosses pleines de peines ? De nos petits matins fripés ? Des restes. Encore des restes. ETC..ETC...ETC...

jeudi 8 août 2013

Rien de plus pur que le white noise des cris d'enfants morts étouffés sous l'or rayé de la nuit qui serpente le rêve de la fuite. Rien de plus sauvage que le crime de la perpétuité de la beauté.

jeudi 25 juillet 2013

Pêle-mêlés dans le toboggan helterskeltérisé du beatle retrouvé le temps d'une virée. S'être souvenu qu'il fût celui qui nous fit danser un slow de 7 minutes et onze. HEY JUDE.

jeudi 11 juillet 2013

Dans le don du sang des révoltés, l'anarchie qui vire en dessour des divans maganés. Au ras du prélart craquelé, les coulisses chaudes de la testostérone. Le son black key sur la route des SONS. In California, where the sun is always shining.

jeudi 13 juin 2013

lundi 20 mai 2013

Les rêveurs de décadence se frottent le museau sur les tableaux des maîtres. Ils ne dorment plus. Ils ne mangent plus. Ils ne lisent plus. ILS PLANIFIENT.

jeudi 2 mai 2013

La violence des soirs sans lune sous le couperet nuits bleues blanches et rouges. Halte la Halte la Halte la...la puck ne roulait pas pour nous autres à soir !

samedi 27 avril 2013

Sur la route des banques des bandits de la finance, le coeur saignant de la banqueroute. Les enfants d'HAMLET roulent les joints des murs du no future. La dernière danse dans les yeux du vieux rocker. Ses riff de rolling stones dans le creux de mes oreilles en sang.

dimanche 7 avril 2013

Dépêche-toé d'écouter le bruit qui fond avant que la sève sèche. Apprends par coeur le texte des sourds d'oreille. L'Évangile selon saint John McLaughlin: APOCALYPSE. Rien de vraiment dramatique dans le fait d'hiver. Le printemps Canadien attends dans l'antichambre de la terreur.

samedi 30 mars 2013

Bats tes masques. Secoue tes plumeaux. Brasse ta cage. Fesse dans l'tas. Bouge-toi l'cul. Ramasse-toi. Imagine pas, AGIS. Fais pas semblant. Joue pour le vrai. Pas de masquarade.

mardi 26 mars 2013

Paysage pavé de nids-de-poule. Entrave à la justice masquée. Odeurs de moribondieuseries. Couleurs des grandes grisailles de chine. Pique-assiette des 5 à 7. Broue des AA à Z. Landscapes des no man's land. Le Nord-coréen en train d'achever SON plan. La fin de notre air.

vendredi 1 mars 2013

Au début des peurs. Au milieu du chaos. À la fin des temps. Le perpétuel recommencement. Every day is exactly the same. La faim viendra. IT'S TOO LATE.

dimanche 3 février 2013

Nous aimons voir et entendre avant d'agir. Avant de vider la place. Ils aiment jouer avec la vitalité. Ils entraînent des yeux à sauter dans le vide. Je prends ce qui pend de vos mots. Je crève la dalle dans ma bulle. Vous êtes morts pour rien.

mercredi 30 janvier 2013

Brouhaha d'ondes tabarnakiennes dans le cinéma maison de Monsieur Matte. Tant qu'il y aura des hommes. Et des machines.

samedi 19 janvier 2013

Rien ne change. On naît. On roule. On meurt. Il y a des vélos. Il y a des autos. Il y a des mots. Il y a Satie. Il y aura toujours Satie. Rien d'autre.

dimanche 13 janvier 2013