lundi 13 juillet 2009

La résistance des indépendants. La splendeur de leurs tourments. L'intensité d'une complainte. Un chant pour enfants vivants. Qui meurent de musique.

photo: Leatitia Deconinck



Le plus beau voyage
...Mains qui battent la démesure. Instants magiques et spongieux. Un vent venu des Balkans. Du génie d'un jeune Texan. Du Mexique des Gitans. Des trompettes de la vie. Des musettes de la France. De la Javanaise de Gainsbourg. Le compte à rebours de l'invention d'une musique. Le spasme d'un fin/fou délire. Un plancher craquant de monde. Des jeunes civils outrageusement tranquilles. 1200 coeurs debout. Et tout autant dehors. Beirut était enfin là. Dans nos bras, nos têtes et nos coeurs. Un bouillonnement de frénésie. Des frissons, de ce que l'on pourrait appeler bonheur, dans le carré infesté du virus de la Chaleur. Et le triomphe modeste. Comme entrée, le Bell Orchestre. Une tout aussi belle invention musicale, but made in Québec. De vrais musimagiciens. Et pour la grande finale, l'Orchestre du Goulag, jouée par 26 mains amoureuses de dérapage...contrôlé. Une soirée impeccable dans une salle bombée d'espérance. Merci aux saltimbanques pour ce spectacle impérial.

Plus tôt, sur l'heure d'un midi de petit soleil, un funambule. Il déambula dans le vide d'un Château fort rempli de gens curieux...Il n'est pas tombé.

2 commentaires:

  1. WoW! Du l ive entré gigoti ressorti par vos yeux oreilles fenêtres coeurs! Ça n'a pas chômé à Québec au clair de lune. Beirut!

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  2. OH ! que non et le reste suivra..après la pluie .;-)

    Une belle surprise dans Le Soleil de ce matin: on a publié ce texte avec la même photo. Vous auriez bien sûr adoré cette prestation musicale, mais le ciel bleu d'Avignon en était une tout aussi spectaculaire. Que de la beauté et du talent.

    Un beau retour. Merci du passage. Entre deux décolle-âge !

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