NU ÂGE
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Harriet
Pour écrire, il faut aimer, et pour aimer, il faut comprendre.
(p. 169) Un matin de septembre le soleil qui attaquait ma fenêtre comme pour en briser la vitre m'a réveillé. Il frappait mon visage et mes yeux, il m'a tiré du lit. « Que veux-tu, nom de Dieu ? » j'ai dit. Je me suis levé pour fermer les rideaux, puis rallongé dans la pénombre. À dire vrai, je ne pouvais affronter une journée de plus. J'en avais marre de cette grande maison. À quoi bon ces chambres vides et un jardin grand comme un parc où personne ne se promène ? À quoi bon des arbres sans des chiens pour pisser dessus ? Je ne pouvais plus écrire une seule ligne dans cette maison. Et puis j'en avais marre de l'autre occupant, de la femme qui vivait l'autre côté de la maison. Qui était-elle pour me dire que je ne pouvais pas acquérir un bull-terrier ?
John Fante
Mon chien Stupide
(EAST OF ROME)
Il faudra que je refile cette vidéo à Onassis, grand amateur de Fante, père & fils.
RépondreSupprimerOn dirait Kerouac à jeun récitant un de ses textes.
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=xJdxJ5llh5A
RépondreSupprimerHaïkus de Jack, avec son chat. ;-)
Oui, la voix se ressemble.
Fante, suggéré un soir par Christian G., mon libraire préféré, backé illico par Pat B. qui lançait ce même soir son Catéchèse. Fante, un des préférés du Coyote inquiet, de Mistral et probablement de VLB. Fante, qui m'a fait pleurer à la fin de son chien Stupide, qui m'a envahie avec son Demande à la poussière, et complètement dévastée avec 1933. Rêve de Bunker Hill et La route de Los Angeles, n'attendront plus bien longtemps dans la bibliothèque pour se faire effeuiller par la lectrice, je vous en passe un kleenex. ;-)
J'oubliais le non moindre BANDINI. Mais je commence par lequel ? ;-)
RépondreSupprimerBandini. Mais c'est juste pcq je le connais. J'adore Fante! Présenté il y a deux étés par Onassis.
RépondreSupprimerCe sera donc BANDINI.
RépondreSupprimerMais qui est Onassis?
Ce n'était pas LA ROUTE DE LOS ANGELES, mais LE VIN DE LA JEUNESSE. Cette mémoire, qui nous joue encore des tours.
RépondreSupprimerFante fut un grand. Un grand oublié peut-être, mais un grand écrivain surtout, avec une prose courageuse !
RépondreSupprimerMerci Jack de m'avoir amené ici !
ONASSIS