jeudi 3 septembre 2009

Déconfiture de pommier piqué. Le chant de ses fleurs de mai. Compote de son âme semi-sucrée. Délice de fée. L'abondance des septembre.

PHOMME
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Cet arbre, qui n'a jamais été aspergé de poison, qui nous donne toujours de quoi de bon, qui alourdit ses branches de ses fruits, qui allège nos langues engourdies, éminent voisin de la maison de ses petits maîtres, aura toujours ICI sa raison d'être. Demain matin, au centre gauche de la cour, à l'heure des petits-déjeuners, il prendra à nouveau du soleil sur sa peau. Pour nous garantir la récolte future de ses vieux jours.



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