vendredi 28 août 2009

L'Irlande sous terre. L'ancêtre découvert. L'eau. Le choléra. La peste. Le typhus. Et le doux paysage de l'Islet. Le calme des fleuves. Eirance.




La modestie est le seul éclat qu'il soit permis d'ajouter à la gloire.


Charles Pinot Duclos


Le contentement du dernier voyage, qu'il ait été de courte ou de longue durée, ne devrait jamais pouvoir se lire mais seulement se dire. Parce que le Merveilleux finit toujours par manquer de mots. Mais comme nous savons qu'il en reste toujours quelques uns couchés de travers pour parler du Précieux, nous en écrirons encore.... Et ce soir, sur la Côte-du-Sud qui sommeille dans le rêve de la Rescapée, depuis le noir profond de son premier soir en terre d'accueil, le vert lumineux de votre Eire dans l'antre de ses deuils. Avoir marché sur vos âmes, frères. Avoir bu le paysage qui vous a vu renaître. Être entrée par la vision de votre drame. Avoir senti le parfum de vos espérances.


elquidam
Grosse-Île, 
le 27 août 2009 






2 commentaires:

  1. Entre autres beautés

    ...depuis le noir profond de son premier soir en terre d'accueil, le vert lumineux de votre Eire dans l'antre de ses deuils...

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  2. Je rajouterais...
    ces traînées d'images non coûteuses de la Côte-du-Sud, qui me renvoient au pied du fleuve majestueux, qui me ramènent sans cesse dans le giron du rêve ...
    qu'est-ce qu'on peut être heureux quand le bleu, le vert et le doré se fixent ainsi dans l'avant-bras marin du Bas-du-Fleuve...
    malgré le fait qu'un homme ait perdu sa jambe en fin de semaine...malgré le fait du silence qui englobe maintenant les restes d'à venir.

    Il faudrait revoir ce même ciel à l'heure du Grand Départ. Merci de votre passage, cher Jack. En ce qui concerne la beauté, je vous renvoie la balle: vos deux dernières entrées sont tout simplement délectables.

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