dimanche 11 octobre 2009

Un de plus, un de moins, un mot, un autre, presque toujours le même: BROUHAHA. Celui des feuilles qui tombent sur le noir endimanché de vos égards.

Noces dans les sentiers
Émile Roberge

Poésie
Éditions Humanitas, 1999, 111 p.
Illustration: Cécile Gingras


Une fatigue rouge...


Pour être un géant, il suffit de se sentir debout.
(Sol)


Une fatigue rouge, toujours la même, a
déferlé des vallons du pays.

Goutte à goutte, discours, fourberies,
froidures ont appesanti nos espérances,
courbé nos têtes inattendues; ils nous ont
voulu meurtris prosternés.

Mais nos courages, nos solidarités ont fondu
leurs verglas, mille fois s'il le faut, nous
revèlerons nos têtes mutilées et toujours
l'univers nous verra debout.

Nous sommes plus forts que nos blessures.

(p.53)



2 commentaires:

  1. La fin du monde c'est quand le ciel bleuit! Ahaha...
    Toujours splendide dans le cosmos d'une idée fixe, vers les bleus, lâche les rouges, sont du mauvais bord!...

    RépondreSupprimer
  2. La fin du monde, c'était à sept heures ? ;-)

    RépondreSupprimer