dimanche 15 novembre 2009

Embruns des dimanches d'ocre. Silence des swamps. Douceur des températures. L'avant-première des grands bêlements. Les flocons en gestation. Le Gel.

GRENOUILLERIES
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2 commentaires:

  1. "le silence de swamps"
    Des fois, on a envie de prendre cela personnel.

    Jack Cartier s'est vraiment gourre, dixit Charlebois. Point de vue gestation du gel. A Boston, hier soir, j'ai vu des grappes de jeunes filles dehors, aux abords des bars, en decollete, ose parfois, avec rien sur les epaules. Il maouillassait, mais faisait 13 a 22h! J'ai vu aussi un rosier encore en fleur.

    xx

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  2. Silence des swamps: frogs enfouis dans la vase,
    Pourquoi appelle-t-on les Québécois « Frogs » ?


    Grenouille: n.f. (lat. pop. ranucula). Amphibien, sauteur et nageur, à peau lisse, dont plusieurs espèces européennes, vertes ou rousses, vivent au bord des mares et des étangs. (Cri : la grenouille croasse; le têtard, larve de la grenouille, vit dans l'eau. Ordre des anoures; genre Rana, famille des ranidés.) (selon le Larousse, 1997)

    ***

    (pour ceux-là qui ne sauraient pas d'où NOUS vient notre " appellation...contrôlée ", une définition du mot FROGS, ça tombe bien n'est-ce pas, vous qui êtes à Lowell en ce moment, dans le pays de Jack et de Juliette, cette petite frog née d'exilés québécois partis s'essayer chez les Yankees, morte ici, au pays des frogs, le 15 novembre 1970, en plein dans le pré-after d'une crise politique qui pour certains s'est terminée là.)

    ***

    L'origine de cette appellation provient d'un vieux conflit politique et linguistique entre les Canadiens français et les Canadiens anglais.

    Les Canadiens anglais ont prêté le surnom de « Frog » aux Canadiens français (qui veut dire « grenouille » en français), car cette espèce est soumise et vit dans les bas-fonds. Telles étaient les pensées entretenues, à l'époque, par les Canadiens anglais envers les Canadiens français.

    Au début du XXe siècle, lors de la période de l'industrialisation et de l'urbanisation, plusieurs Québécois paysans ont quitté leurs terres afin de s'installer aux États-Unis et de travailler dans des usines pour des employeurs anglophones. Ces employeurs profitèrent de cette main-d'œuvre peu exigeante pour renflouer leurs commerces. Certains vinrent même s'établir au Québec.

    Ces Anglais critiquèrent le système politique et linguistique des Québécois francophones. Dès lors, une lutte fut menée par les Québécois pour conserver leur politique de même que leur langue dont la réputation était très négative. En effet, le français québécois de cette époque (le joual) était considéré comme un symbole de misère et vu comme un moyen d'expression déficient.

    Les sentiments d'infériorité, de domination, d'incompréhension de même que la peur d'assimilation creusèrent un grand fossé entre les deux peuples.

    Cette lutte nationale a donné lieu à des querelles linguistiques au cours desquelles plusieurs insultes on été lancées. Les Canadiens français furent affublés d'une panoplie de sobriquets tels que « Frog », « French pea soup », « Pepsi », « Nègre blanc », « Cannuck », « White trash » alors que les Canadiens anglais étaient appelés les « Têtes carrées » et les « Maudits Anglais ».

    Aujourd'hui encore, les touristes québécois étendus sur les plages de Floride sont appelés « Frogs » par les Floridiens. Cependant, puisque les Québécois ont une propension à l'humour, ils savent rire de ce petit surnom historique. L'auteur-compositeur-interprète et acteur québécois Robert Charlebois le fait dans sa chanson The Frog Song.

    http://cyber-grenouilles.iquebec.com

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