Merci Hugues pour votre passage au Seuil. Egalement pour le lien sur votre blogue. Et aussi pour votre éloquente performance de samedi. Touchée, c'est ce que j'ai été. Avant-hier, j'ai ressorti ma vieille VHS du film de J.C. Labrecque, CLAUDE GAUVREAU, POÈTE. Pour encore revoir son beau visage me parler, pour l'entendre à nouveau, lui, un revenant éternel.
Pour demeurer dans l'esprit du Poète, voici quelques extraits tirés de ma courbe du Temps.
Il faut de la colère ! Il faut de la grandeur ! Il faut de l’efficience ! Mais la soif la plus belle Est celle de poésie.
Domitien d’Olmansay In LE ROSE ENFER DES ANIMAUX (C. Gauvreau)
LA COURBE DU TEMPS (extraits)
Mascarade sans fard ni poudres blanches, Ceci se passa tout en haut de ses hanches ; Borborygmes autour des vieilles planches, Cela fit rire la foule des Beaux Dimanches
Lui, CLAUDE GAUVREAU, clos dans ses mots, Lui, haute heure, dont l’hermétique GÉNIE Fût de n’en point craindre les faciles raccourcis, [Bons pour ceux que l’incertitude morale ennuie]
Lui dont je pense le mieux, Comme d’autres le renient ; Lui que je multiplie par la Vie Pour me subdiviser en celle-ci, Ne sachant pas vraiment qui il est, Ni vraiment moi tout ce que je suis
Pour notre héritage de l’INALTÉRABLE, Brocante de verbes de ses MIXTES ÉTALS, Articulations jaspées par tous ces vocables ;
Loi des langues, satire totalitaire d’Orwell, Novlangue formée de ses libres voyelles ; Langue suspendue, consonnes criminelles ; De la muette [matière invariable à façonner] L’ALPHABET qui renaît entre le A et le B
Contenues entre ses reins peu solides, Soutenues par mes deux mains libres, Explosions de la mine de ses crayons : Bandes de destins nés de l’ÉMOTION
Brique de sang, pesanteur sur mon cœur, Cagibi dans sa prison, clef de ses mœurs ; Réceptacle de la RAISON, [minéral enclos], [Asile de la Pureté], écho dans son huis clos
Cette vision in vivo d’auriculaire IMAGINATION, Ces mots dits, non dits, bruits et sons de gazouillis, De « reel » d’oiseaux moqueurs giguant dans les airs ; Acrobatiques pas de deux, quand l’encre y décante ces pages écrites dans les années 40, 50 et soixante, Passion illico pour la quête d’un SAVOIR qui hante
Je vire au vent, me signe de son ciel saignant, Y tendant mon autre main à celle de ce Géant ; Au nom des fous du roi et de son esprit sain : La mer de miel, notre sang, et tout son venin
Poète de la sentinelle, qui ne convoite plus rien d’humain, Qui agis cependant comme s’il en aimait encore plus d’un, Je compte faire du miracle de mes [ponctuels lendemains] Taire les chiens aveugles qui jappent dans mon cœur nain
…La CRÉATION façonnée de ses nuits dit un jour d’un grand poète évanoui :
« Au-dessous, ci-contre, dessus ou au dehors, Avec ou sans elle, véritable contour apparent, De par le martèlement de sa force magnétique, Et en la tentation d’y arrondir son redressement, Il nous reprocha pour la Courbe son envoûtement »
... et le sensationnel continuera...
Claude É. LaRousse mi-février 1996 fin mars 2005
Le miel suffocant entre deux mots tragiques est mon œuvre
C'est très touchant. Merci.
RépondreSupprimerMerci Hugues pour votre passage au Seuil. Egalement pour le lien sur votre blogue. Et aussi
RépondreSupprimerpour votre éloquente performance de samedi. Touchée, c'est ce que j'ai été. Avant-hier, j'ai ressorti ma vieille VHS du film de J.C. Labrecque, CLAUDE GAUVREAU, POÈTE. Pour encore revoir son beau visage me parler, pour l'entendre à nouveau, lui, un revenant éternel.
Pour demeurer dans l'esprit du Poète, voici quelques extraits tirés de ma courbe du Temps.
Il faut de la colère !
Il faut de la grandeur !
Il faut de l’efficience !
Mais la soif la plus belle
Est celle de poésie.
Domitien d’Olmansay
In LE ROSE ENFER DES ANIMAUX
(C. Gauvreau)
LA COURBE DU TEMPS (extraits)
Mascarade sans fard ni poudres blanches,
Ceci se passa tout en haut de ses hanches ;
Borborygmes autour des vieilles planches,
Cela fit rire la foule des Beaux Dimanches
Lui, CLAUDE GAUVREAU, clos dans ses mots,
Lui, haute heure, dont l’hermétique GÉNIE
Fût de n’en point craindre les faciles raccourcis,
[Bons pour ceux que l’incertitude morale ennuie]
Lui dont je pense le mieux,
Comme d’autres le renient ;
Lui que je multiplie par la Vie
Pour me subdiviser en celle-ci,
Ne sachant pas vraiment qui il est,
Ni vraiment moi tout ce que je suis
Pour notre héritage de l’INALTÉRABLE,
Brocante de verbes de ses MIXTES ÉTALS,
Articulations jaspées par tous ces vocables ;
Loi des langues, satire totalitaire d’Orwell,
Novlangue formée de ses libres voyelles ;
Langue suspendue, consonnes criminelles ;
De la muette [matière invariable à façonner]
L’ALPHABET qui renaît entre le A et le B
Contenues entre ses reins peu solides,
Soutenues par mes deux mains libres,
Explosions de la mine de ses crayons :
Bandes de destins nés de l’ÉMOTION
Brique de sang, pesanteur sur mon cœur,
Cagibi dans sa prison, clef de ses mœurs ;
Réceptacle de la RAISON, [minéral enclos],
[Asile de la Pureté], écho dans son huis clos
Cette vision in vivo d’auriculaire IMAGINATION,
Ces mots dits, non dits, bruits et sons de gazouillis,
De « reel » d’oiseaux moqueurs giguant dans les airs ;
Acrobatiques pas de deux, quand l’encre y décante
ces pages écrites dans les années 40, 50 et soixante,
Passion illico pour la quête d’un SAVOIR qui hante
Je vire au vent, me signe de son ciel saignant,
Y tendant mon autre main à celle de ce Géant ;
Au nom des fous du roi et de son esprit sain :
La mer de miel, notre sang, et tout son venin
Poète de la sentinelle, qui ne convoite plus rien d’humain,
Qui agis cependant comme s’il en aimait encore plus d’un,
Je compte faire du miracle de mes [ponctuels lendemains]
Taire les chiens aveugles qui jappent dans mon cœur nain
…La CRÉATION façonnée de ses nuits
dit un jour d’un grand poète évanoui :
« Au-dessous, ci-contre, dessus ou au dehors,
Avec ou sans elle, véritable contour apparent,
De par le martèlement de sa force magnétique,
Et en la tentation d’y arrondir son redressement,
Il nous reprocha pour la Courbe son envoûtement »
... et le sensationnel continuera...
Claude É. LaRousse
mi-février 1996
fin mars 2005
Le miel suffocant entre deux mots tragiques est mon œuvre
Mervé in Nostalgie sourire
C. Gauvreau